Syst a écrit:Admettons, mais si les gens d'aujourd'hui ne varient pas leur alimentation c'est soit par paresse soit par désintérêt pour l'équilibre alimentaire, non à cause d'une société qui n'offre pas les moyens de bien s'alimenter.
Bien sur, c'est pour ça qu'il est importante de séparer l'évolution de l'être humain de ses progrès technologiques ou autre. Je crois en un certain équilibre de l'existence, c'est-à-dire que l'homme se sera répandu en nombre mais aura paradoxalement méprisé son environnement et sa nature, l'homme aura amélioré sa médecine mais aurait été confronté à diverses maladies ou accidents, une certaine partie de l'humanité (pas forcément la meilleur) pourra profiter pendant que l'on profitera de l'autre partie, la communication a évolué mais faut voir le nombre de conneries qui se répand aujourd'hui sans même parler du deepweb, etc...
c'est-à-dire que peu importe ses avancés morales, intellectuelles, scientifiques ou je ne sais quoi, si l'on prend l'humanité dans sa totalité, elle est pour ainsi dire incapable d'évolution et de plus en plus déséquilibré (j'entends par là allant d'un extrême à un autre avec ses mœurs par exemple) car faisant partie d'un tout qui lui, s'équilibre et je pense que l'histoire le montre bien. Je suis très attaché à ce principe de causalité, on ne peut pas parler d'une amélioration si on ne prend en compte les "détériorations".
Là où je vois une régression, c'est de par mon expérience spirituelle de la vie car je ne peut être satisfait par l'homme qui passe a coté de toute les richesses de l'esprit et aura tendance à s'en éloigner d'une certaine façon et s'en rapprocher d'une autre mais encore une fois, c'est paradoxale donc ce point de vue n'apporte pas grand chose au débat en soi.
De par ce principe d'équilibre, on pourrait en conclure que rien n'évolue en fin de compte, et en revenir à une réalité plus scientifique comme "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" et ça résume mon point de vue dans le sens ou l'humanité se transforme et s'adapte à son insu mais ne progresse pas ou alors il faut soulever la question du "vers quoi ?" ou "à partir de quoi ?". (qui soulèvera sûrement aussi des questions sur la valeurs des choses ou la moralité)
(edit: c'est un peu ce que me dit Dienekes en fin de compte, je n'y ai pas fait attention en répondant... ><)
une paix ? Une conflit ? Une catastrophe ? Une harmonie ? Une instrumentalisation ? De quoi on parle en fin de compte ?
C'est un peu tiré par les cheveux mais qu'en pensez-vous ?
Syst a écrit:Auriez-vous lu Collapse de Jared Diamond ?
Non, je lis très peu pour ne pas dire pas du tout.