hokousai le Ven 16 Nov 2012 - 12:44
Spinoza répond ceci à Guillaume de Blyenbergh (lettre 23) :
Dernière édition par Euterpe le Mar 9 Aoû 2016 - 14:06, édité 1 fois
Silentio a écrit:Faut-il concevoir un monde de forces, comme chez Nietzsche, qui sont autant déterminantes que créatrices de hasard dans leurs interactions, dans leurs rapports conflictuels qui créent des différences (les forces étant variables) ? C'est un point sur lequel je n'ai jamais réussi à comprendre Spinoza.
Spinoza répond ceci à Guillaume de Blyenbergh (lettre 23) :
Si toutefois vous demandez en outre quelle force peut vous pousser à faire cette œuvre que j’appelle vertu, plutôt qu’une autre ? Je réponds que je ne peux dire de quel moyen, parmi une infinité d’autres, Dieu use pour vous déterminer à cette œuvre. Ce pourrait être que Dieu eût imprimé en vous une idée claire de lui-même, de sorte que, par amour de lui, vous oublieriez le monde et aimeriez les autres hommes comme vous-même. Et il est manifeste qu’à une âme ainsi formée répugne tout ce qu’on appelle le mal et que, pour cette raison, le mal n’y peut exister.
Dernière édition par Euterpe le Mar 9 Aoû 2016 - 14:06, édité 1 fois