Peut-être pourrions-nous axer notre réflexion sur le dénigrement progressif de la pensée et du savoir dans nos sociétés comme cause du jeunisme ?
Il me semble que les années 80 ont marqué une rupture dans l'ordre de priorités que nous avons. Avant, il semble que le savoir et la culture étaient des qualités que nous considérions comme appréciables et respectables lorsque nous la rencontrions chez autrui. Désormais il semble que cela soit méprisé, dénigré car l'on est désormais dans une société de l'utilité et c'est bien connu, ce qu'on apprend à l'école, bastion du savoir par tradition, est inutile. Donc l'on se réfugie vers le corps et l'attrait, et le désir qu'ils peuvent provoquer chez autrui. De beaux abdominaux, une belle musculature chez l'homme, un corps attirant et appétissant chez la femme est le meilleur atout pour quelqu'un cherchant à construire un relationnel. Ainsi il n'y a que la jeunesse qui puisse apporter ce corps tant chéri et désiré, la vieillesse c'est le savoir inutile et déclinant, le corps crépusculaire. Peut-être pouvons-nous trouver dans cette idée l'aversion de la société envers ses vieux ?
Il me semble que les années 80 ont marqué une rupture dans l'ordre de priorités que nous avons. Avant, il semble que le savoir et la culture étaient des qualités que nous considérions comme appréciables et respectables lorsque nous la rencontrions chez autrui. Désormais il semble que cela soit méprisé, dénigré car l'on est désormais dans une société de l'utilité et c'est bien connu, ce qu'on apprend à l'école, bastion du savoir par tradition, est inutile. Donc l'on se réfugie vers le corps et l'attrait, et le désir qu'ils peuvent provoquer chez autrui. De beaux abdominaux, une belle musculature chez l'homme, un corps attirant et appétissant chez la femme est le meilleur atout pour quelqu'un cherchant à construire un relationnel. Ainsi il n'y a que la jeunesse qui puisse apporter ce corps tant chéri et désiré, la vieillesse c'est le savoir inutile et déclinant, le corps crépusculaire. Peut-être pouvons-nous trouver dans cette idée l'aversion de la société envers ses vieux ?